9 juin 2019

Faut se méfier de l’opinion des non cyclistes quant au degré de difficulté d’un trajet. Ce qu’on décrit comme pratiquement plat s’avère souvent un défi dû à l’accumulation des montées et descentes en vallons. Ceci dit, ça s’est bien passé surtout pour la pause repas car je suis tombé sur un restaurant qui sortait un agneau du feu à mon arrivé. Le restaurant avait un panneau qui semblait indiquer qu’une réservation était nécessaire mais on n’a dû choisir d’ignorer cette consigne pour un voyageur solitaire. Peu de temps après mon arrivé, les locaux ont commencé à envahir le restaurant avec leur chaudron pour amener leur commandes. Il semblerait qu’il avait un « beerfest » et l’agneau était en demande. On m’a donc servi une portion gargantuesque d’agneau avec une petite bière, avec un jus d’orange pour les vitamines… Je n’ai mangé que deux morceaux d’agneau sur trois et j’ai mis le morceau de trop dans mon sac à dos.

Il ne me restait qu’un trentaine de km à faire mais un bon vent de face et une chaleur intense ont éternisé la balade. À moins de six kilomètres de ma destination, j’ai senti ma roue arrière se déstabiliser et j’ai entendu le bruit d’un rayon qui cédait. Je me suis donc arrêté sur le bord du chemin pour me rendre compte que j’avais également une crevaison! Une dame en voiture s’est immobilisé de l’autre côté de la rue pour me dire que je ne devrait pas arrêter à ce endroit. La gentille dame a eu droit à une crise en règle ou je lui expliquait que je n’était pas arrêté par fantaisie et que mon pneu venait de crever, le tout accompagné d’a peu près tous les jurons anglais que je connais!

Après une réparation qui a pris beaucoup trop de temps j’ai fini par trouver le Green Hostel ou le gentil gérant m’a offert une bière. Tout est bien qui finit bien. Voici maintenant mon parcours dans Stava suivi de mes photos.

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