Bruxelles à Montréal, 23 et 24 juillet 2019

La dernière étape de mon périple s’est fait sans problème. Mardi matin, j’ai déniché une boîte pour mon vélo et procédé à son empaquetage pour le transport que j’ai fini avant midi. Le reste de la journée je suis retourné au parc de Bruxelles pour en profiter et en soirée, je me suis payé un bon couscous à l’agneau avec un vin tunisien. Mercredi matin, j’ai terminé la préparation de mes bagages et visité la gare centrale pour repérer le trajet. Je n’avais que 350 mètres à franchir, mais ce fut pénible, la canicule était déjà commencée à dix heures! Heureusement, j’ai eu de l’aide sur une centaine de mètres d’un touriste japonais qui a eu pitié de moi. 

Il ne restait que quelques places sur le vol (ce que mon ami Yuri avait confirmé la veille) mais ça s’est bien passé même si on n’a pas l’habitude des passagers en Standby à BRU. C’était une bonne chose, car on ne m’a pas fait payer pour le transport de mon vélo!

Mon ange Gabrielle est venu me chercher à l’aéroport et nous sommes allés manger en famille au Shandmas, petit restaurant haïtien du quartier, beau retour à la maison.

Maintenant, quelques photos de Bruxelles:

Mon périple a duré quatre-vingts jours et je suis loin d’avoir fait le tour du monde, mais j’ai vécu des expériences extraordinaires et vu des paysages et des villes sublimes. Quand on me demande, c’est quoi la plus belle ville que j’ai vue, je réponds spontanément Prague, mais ce n’est pas entièrement vrai. Toutes les villes ont des qualités propres qui font qu’elles sont uniques et elles sont toutes belles. Cet après-midi, en allant manger avec des collègues de travail, j’étais étonné par la beauté d’un petit parc sur la rue Prince Arthur. La seule chose que je regrette, c’est ne pas avoir pris plus souvent des détours en dehors des zones touristiques. Le volume de touristes dans certaines villes comme Prague et Dubrovnik frisent la folie. Bien sûr, il y a des gens qui en profitent, mais il y a beaucoup de gens qui sont dépossédés de leur mode de vie et de leur environnement sans avoir un mot à dire sur le développement de leur ville. Je ne suis pas sûr c’est quoi la solution, car je suis le premier à aimer voyager, mais il faut que le tourisme se développe autrement…

Environ quatre mille cinq cents kilomètres de parcourus avec relativement peu de pépins mécaniques (mise à part plusieurs rayons brisés) et pas de problèmes physiologiques et psychologiques. Je me compte chanceux d’avoir la santé pour avoir réalisé ce projet et j’espère bien en faire d’autres. Il y a plein d’endroits que j’aimerais revisiter, mais le monde est grand et je n’ai pas encore pédalé en Asie, en Afrique ou en Australie alors, on verra.

Voici maintenant mon album de photos complètes pour mes deux dernières journées.

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