Almograve à Santiago do Cacém
Les petits déjeuners ne peuvent pas toujours être génial. Celui de l’auberge de jeunesse de Almograve était dans le bas de gamme. La réception n’était pas au poste même après le début de son quart de travail à 10h00. Heureusement la cuisinière était en mesure de m’ouvrir la porte du local pour les bagages ce qui m’a permis de partir vers 10h10. Depuis quelques jours, il fait um vent à écorner les boeufs avec des rafales près de 60 km/ hr! Heureusement, hier le vent était le plus souvent de biais et seulement quelques fois de face. Aujourd’hui, j’ai chanceux car la plupart du temps le vent me poussait ce qui fait que j’ai fait du bon temps sauf après avoir mangé une dorade précédé d’une soupe au canard avec quelques verres de vin. Le 2,4 km pour me rendre à mon hôtel à été particulièrement difficile et lent du fait d’un raccourci qui me faisait emprunter une côte ou j’ai été obligée de pousser mon vélo… Au final, plusieurs petits chemins de campagne et quelques bouts sans bitume pour un peu moins de 52 km dans un peu plus de 3 heures avec 576 mètres de dénivelé positif.
Pour 50 Euros, petit déjeuner compris, je suis gâter avec un grand lit et une chambre privée. De fait, je suis peut-être le seul client cette nuit. L’hôtel est situé un peu à l’écart du village et je dois faire 1,4 kilomètres à pied pour le restaurant le plus proche. Il me reste encore um tiers de la bouteille de vin que j’ai acheté cet après-midi alors j’ai pris simplement de l’eau avec l’agneau à la façon de Gabriel, c’est-à-dire des beaux morceaux d’agneau avec l’os braisé dans son gras avec des croûtons de pains. Aucun accompagnement hormis l’entrée traditionnelle de pain et olives et un bol de chips! La portion était tellement généreuse que j’ai demandé une boîte pour ramener les restants.
Ce soir, je fais des plans pour revenir à la maison plus rapidement en prenant la route vers une gare où un train pourrait m’amener à Lisbonne en fin d’après-midi. On verra comment je me sens demain matin.
