Pour un plus cher que d’habitude j’ai décidé de me gâté en prenant une chambre au Casa Maré, une charmante maison d’hôtes avec un bon petit déjeuner. Je croyais arriver vers 13h30 mais j’ai eu un peu de difficultés à sortir de Portimāo et quelques petites erreurs, comme penser que c’est une bonne idée de suivre les lignes bleues sur le pavé qui indique que c’est une piste cyclable et ne pas s’attendre à ce que ça se transforme en route pédestre ! J’ai croisé un jeune homme qui avait parti de Nice et se dirigeait également vers Lisbonne mais plus directement et en camping qui a fait la même erreur. Ce n’était pas un drame mais pour retrouver mon chemin sans faire demi tour j’ai du emprunter un chemin de chantier pour résidence de luxe. Incroyable combien il y a de gens riches pour acheter toutes ces châteaux souvent mis en location pour mieux les rentabiliser. Et en même temps, on voit de plus en plus d’itinérants partout. Je suis pas bien placé pour critiquer car je contribue modestement à ce système en favorisant un tourisme de masse. Bon, vous êtes pas ici pour lire une critique sociale et mon but n’est pas de chialer alors on passe à autre chose.

J’ai fait quelques petits détours avant de retrouver l’Eurovélo 1, qui est souvent jumelé à l’Ecovia du Portugal dans cette région. Cette route suit des petites routes de campagne et parfois des pistes plus appropriées pour les piétons. Je me suis fait prendre à un moment donné et j’ai du prendre une route de chantier pour propriétés luxueuses avant de trouver une route carrossable. À une intersection j’ai croisé un véhicule d’accompagnement pour un tour cycliste et j’ai accepté une banane et quelques barres tendres. On m’a averti que j’aurais quelques bonnes côtes sur mon chemin mais je m’attendais pas à du 20 %. À deux reprises j’ai du mettre le pied à terre et pousser mon vélo ce qui n’a rien fait pour plaire à ma tendopathie achillienne ! Rendu à Bispo, (11 kilomètres de ma destination) j’ai manqué d’eau. J’aurais dû accepter l’offre de l’accompagnateur du tour cycliste qui m’en avait offert ! J’ai pris une pause pour acheter une bouteille d’eau et boire une bonne radler de Sagres. Au final, 640 mètres de dénivelé positif sur un peu plus de 60 km dans un peu moins de 4 heures.

Voici le trajet avec Strava pour plus de détail et les photos prises durant le trajet.

Arriver à ma destination je n’ai pas perdu de temps pour recharger mes appareils, faire un peu de lessive et prendre une douche. Ensuite j’ai enfourché mon vélo pour aller visiter la forteresse de Sagres en arrivant 40 minutes avant la fermeture. J’ai terminé la soirée dans une micro brasserie avec un verre de bière noire, un burger avec bacon et fromage de chèvre et des frites aux patates douces. La vie est belle!

Pour conclure, voici mes photos du jour en mode ‘Slide Show’. Pour voir toutes mes photos en format original à partir de mon compte Smugmug, cliquer sur le lien ICI.

Commentaires sur ;Portimāo à Sagres

  1. Tes photos de Sagres sont vraiment évocatrices. Comme le dit si bien Gérald on dirait qu’ on s’y trouve avec toi.
    J’ ai bien aimé aussi celles de Portimao

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