Jours 18 à 19; Dernière journée à la Playa Caibarién et retour à la maison.

17 mars 2024, avant dernière journée avant mon retour à la maison, je vais à la plage en vélo, oubliant mon téléphone et c’est tant mieux même si ça veut dire que je ne peux partager les images de ma dernière journée à la plage de Caibarién. Presque arrivée à la plage je croise quelques cyclistes qui m’interpellent. Je les ignore, n’ayant rien compris de leurs appels. Un des jeunes me rattrape avec un vélo de course et me fait signe d’arrêter un instant, le temps de jaser. Il m’explique qu’il a besoin d’une chambre à air et je lui donne celle qui me reste en réserve en tentant de lui expliquer qu’elle a une crevaison. Ça ne semble pas le déranger et il repart avec un sourire rejoindre ses confrères.

Arrivée à la plage je m’installe à l’ombre et fait une petite baignade dans la mer. L’eau est juste assez fraîche pour faire oublié la violence de Galarneau et assez saline pour flotter sur le dos sans effort. Pour le lunch, j’ai deux options, retourner comme la veille au Bar/Restaurante La Tourmenta ou au Hostel Bar Jose et Toto que j’ai fréquenté il y a quelques jours mangeant un excellent filet de poisson et buvant un superbe jus de mangue. La tranquillité de la première option me convainc, le J&T crache de la musique à tue-tête par des hauts parleurs gigantesques pour un public adolescent . La jeune femme qui fait le service de La Tourmenta me fait comprendre qu’elle ne peut pas faire autre chose qu’un poisson frit sur feu de bois, faute d’électricité encore. Je suis un peu déçu mais elle est tellement charmante et le poisson de la veille avait été vraiment délicieux alors je commande la même chose avec une bière ( c’est tout ce qu’il y a à boire sauf pour des ‘cola’ ). Je profite du temps qu’il faut pour retourner me baigner laissant mes affaires dans le restaurant en sécurité.

Le poisson a été encore meilleur que la veille et j’ai eu droit à une plus grosse portion des bananes plantains frites. Après le repas, je fais un autre saucette pour profiter au maximum de ma dernière journée à la plage. Le propriétaire du restaurant m’invite à me rincer en me fournissant deux chaudières d’eau pour éliminer le sel sur ma peau et mes vêtements. Ensuite, il me fait signe de le suivre pour me montrer son projets de construire une toilette adjointe à une petite chambre qu’il veut mettre en location. Les fenêtres font face à la mer et mon hôte me fait comprendre tout le bonheur des invités à se réveiller avec une vue directe sur la mer et le ciel étoilé pour se rendormir au son des vagues. J’acquiesce et lui dit que c’est effectivement un beau projet. Je pars ensuite pour me rendre au Hostal J&T pour prendre un jus à la mangue. Cette fois, il y avais plus de glace que de jus! Je prends néanmoins les coordonnées du propriétaire aux cas ou je reviendrai cet hiver ou l’année prochaine.

Pour finir la soirée, j’ai mangé une lasagne et finie la soirée avec un rhum Havana Club especial qui était très ordinaire. Le restaurant a quelques bonnes bouteilles mais il faut acheter la bouteille entière à des prix qui ne sont pas des aubaines…

Lundi matin le 18, je me lève vers 7h15 pour finir mes bagages et prendre un petit déjeuner. Malheureusement, le personnel de la cuisine n’est pas au rendez-vous mais heureusement, il me restait quelques pointes de pizza. Le chauffeur de taxi arrive tôt avec sa vieille Pontiac et on part vers 7h45. La balade sur la petite route de campagne est un peu stressante car la voiture n’a pas de ceinture de sécurité mais on arrive sain et sauf vers 9h00. Je dois donc attendre un peu plus d’une heure pour l’ouverture des enregistrements et vers 9h30, mes bagages sont enregistrés, le commis m’a donné un siège de fenêtre près d’une sortie de secours (il y a plus de place pour les jambes), j’ai passé l’immigration et la sécurité. Après avoir passé la sécurité, la préposée à l’appareil de rayons X me signifie que c’est interdit de passer avec ma gourde pleine d’eau alors je passe quelques minutes à la boire, étant déjà juste à coté de la salle d’embarquement… Les règlements sont les règlements. Comble de malheurs, il me reste plus de 5 000 pesos mais tous les commerces acceptent seulement les dollars USD ou CAD où les cartes de crédit sauf le restaurant qui n’accepte que le comptant étranger!

Un vol d’Air Canada atterri quelques minutes avant celui d’Air Transat et fait son embarquement avant Transat mais nous partons avant car il semble que c’est ce qui est prévu à l’horaire. Les règlements c’est les règlements! Le temps d’écouter le film ‘Simple comme Sylvain’ et le début ‘Les chambres rouges’ et on arrive à Montréal vers 16h00. Je passe les douanes rapidement mais attends mes bagages plus d’une demie heure. Il semblerait qu’il y beaucoup de vols qui entrent à Montréal les lundi après midi. L’emballage de mon vélo semble avoir tenu le coup et je suis arrivé à la maison vers 17h00. Quelques minutes plus tard, je voyais mon petit fils Charles pour la première fois depuis trois semaines et pendant quelques minutes, il me regardait sans me reconnaître. Par bonheur, ça n’a pas duré longtemps.

Voici mes dernières photos de Caibarién et les paysages sur le chemin vers l’aéroport de Santa Clara.

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