30 et 31 mai 2019
Mon trajet de Podgorica à Kotor n’a pas été une sinécure. J’ai pris un bon repas de côtes de bœuf, avec un verre de vin, à mi chemin à Cetinje au Restoran Pečenjara « Verige », la capitale historique du Monténégro, j’étais crevé et je me suis surpris à arrêter à un hôtel pour demander un hébergement pour la nuit! Quand on m’a demandé si 75 Euros pour une nuit était acceptable j’ai dit non et j’ai pris mon courage à deux mains et continué mon chemin. Ce qui a été une bonne chose car après une demie heures je commençais une descente, et quelle descente. Au début, j’étais dans les nuages mais rendus à environ 850 mètres le ciel s’est dégagé et j’ai commencé à voir la baie de Kotor; quelle splendeur. Voici la carte de mon trajet et une image du dénivelé qui explique ma fatigue suivi de quelques photos en ordre chronologique inverse…
La ville de Kotor est une trappe à touristes, comme la plupart des villes le long de la côte adriatique. Ceci dit, on attrape pas les touristes avec rien. Ça serait mieux sans les touristes mais l’économie du Monténégro en souffrirait. Il y a quelques semaines je me plaignait du contraire, je trouvais çà désolant de voir tous les établissements pratiquement vides. Voici quelques photos du vieux Kotor juste pour vous donner un idée de la place.
J’ai réservé d’avance une nuit à Budva, juste un peu au sud et comme c’est à seulement 21 km de Kotor, j’ai visité la vieille ville, comme un vrai touriste quoi… Je suis donc partie vers 11h30 et commencé ma petite balade. Ça commence un peu raide en grimpant et je suis rapidement arrivé à un tunnel de 1,5 km, pour éviter une grosse montée. Ça ne m’inquiète pas car je voyais un trottoir que je pouvais emprunter. Le trottoir était plus étroit qu’un autre tunnel que j’avais pris il y a quelques jours alors j’ai empressé le pas pour en finir au plus sacrant. Après quelques centaines de mètres une de mes sacoches de vélo accroche le mur et j’ai du arrêter. Quand j’ai regardé en arrière j’ai constaté que la toile pour protéger mon sac de la pluie était arrachée. En débarquant de mon vélo j’ai constaté que mon porte bagages s’était décroché et mes sacoches pendaient sur ma roue arrière. Pour raccourcir, disons que j’ai réussi à raccrocher mon porte bagages et mes sacoches et j’ai trottiné le reste du chemin avec mon cœur qui pompait beaucoup plus que la normale… Voici la carte de mon trajet de Kotor à Budva.
Tout est bien qui finit bien, le reste de la balade s’est terminé par une belle de quelques km suivi de sa descente avec une belle vue sur Budva. Alors je vous présente Budva.
J’ai visité Kotor en 2009. Ça a pas changé. 😉
Il y avait beaucoup de touristes même à ce moment-là? Moi ça m’a surpris mais faut dire que je savais pas à quoi m’attendre.